[Elections Royales.] Félix-Auguste de Chéroy

Messages : 5 Date d'inscription : 21/06/2013

Mantel ajusté, coiffure ordonnée et dégaine appuyée. C'est ainsi que le Chéroy se présentait habituellement à ses interlocuteurs. Désirant laisser un sentiment d'élégance, de volupté et de raffinement, soigner son apparence était primordial. Enfin, outre les frusques, il était présent pour toute autre chose. Place aux discussions, maintenant.

-« Bonjour à vous, estimés Sir. Je suis Félix-Auguste de Chéroy, candidat aux élections royales et partisan d'une France nouvelle, mêlant les intérêts de la Couronne à ses sujets. Outre
mes hommages, je demande aujourd'hui audience auprès de Sa Grâce, son conseil comtal et ses dignitaires pour, si possible, exposer mon programme ainsi que débattre sur ce dernier. »

Messages : 9 Date d'inscription : 06/10/2010

un regard vers l'homme,
c'est qu'il était déjà fatigué lui et les prochains jours ne s'annonçaient pas de tout repos avec les élections royales en vue du monde arriverait encore certainement par ici.

Bonsoir sir,
La Duchesse a fait installer des estrades ici même sur l'esplanade afin que les candidats aux élections royales puisse venir a la rencontre des Champenois, je vous en prie, installez-vous.
Je vais aller prévenir la Duchesse et le conseil de votre arrivée.

avant de filer en direction du batiment...

Messages : 5 Date d'inscription : 21/06/2013

-« Soit, je vous remercie, mon brave. Et bien, je vais tâcher de commencer pour les premiers arrivés !»

Hochant la tête en signe d'acquisement.

-« Messires, mesdames, mes hommages ! Je vous remercie de m'accueillir ici-même aujourd'hui, et me donner l'honneur de pouvoir présenter mes desseins pour l'avenir du Royaume... Pour être honnête, je n'aime point tourner en rond en mondanités
inutiles, la situation du Royaume est actuellement bien trop péril pour perdre mon temps avec ça. Donc je vais rapidement vous exposer mes idées présentes dans mon programme. Il ne stipule pas tout, mais il prend en compte les nécessités importants actuelles de notre Royaume. C'est pourquoi je suis là aujourd'hui :

Répondre à vos questions, vous éclairer sur des points qui vous paraîtraient peut-être flous, et bien évidemment établir un lien qui, je l'espère, s'instaurera tout seul entre gens soucieux de l'avenir de notre nation. »

Main dans une besace, et en sortit un vélin scellé. Il le déroula.

-« Voici mon programme, pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu. »

Citation :: Si le Roy est censé représenter l'autorité suprême du Royaume, et posséder le pouvoir de toutes décisions finales, il n'a pas à l'exercer à contre-chemin des intérêts de ses sujets. Les dernières destinés malheureuses qu’a connu le Royaume sont dues à ce manque d’écoute des précédents monarques. Préférant servir leurs propres desseins plutôt que servir les réels besoin d’un Royaume sombrant dans des conflits incessants et à l’intervalle pratiquement régulière depuis maintenant deux années.

Cette disposition du Roy et des nécessités urgentes, se doit d’être présente pour un véritable Royaume de France, fort de son intégrité, sans distinction entre les provinces vassales et le Domaine Royal. Elle doit être optimale. Les abus de pouvoir, la corruption, les diverses conciliations entre certains individus désireux de conserver leur acquis, sur le dos de contributeurs potentiellement plus compétents se doivent d’être tout simplement éradiquées.

C’est ce Roy, à l’écoute, disponible, conscient des détresses de ses provinces, de ses sujets, que je désire incarner. C’est pourquoi je propose des mesures fortes, réalistes, favorables à la reconstruction, et bénéfique non pas à une partie du Royaume, mais bien en sa totalité.

- /! La paix. /!

La guerre civile ayant frappé le Royaume ces derniers mois repose sur des casus-belli très aberrants, dans le sens où la situation critique que l’on connaît aujourd’hui aurait pu être évitée par des négociations bilatérales. Ces dernières ont été prises bien trop à la légère, et le manque de communications directes a eu raison de ces fâcheux événements. C’est ainsi qu’il faut, à la manière des mauvaises herbes, attaquer les soucis à la racine. Le précédent monarque a poursuivi bien trop loin sa démence. Cela comporte donc en la :

- Reconnaissance de la caducité des décisions du Feu Roy Eusaias en matière religieuse, et naturellement de faire en sorte de rétablir les évêques aristotéliciens dans les quelques cathédrales qui leur ont été prises.

- De donner une véritable consistance légale, par le biais de la Charte Royale, au Sacre Royal. Le Roy est le garant de l’intégrité de l’Eglise Aristotélicienne en le Royaume de France, il n’a pas à s’en détourner.

- D’engager des discussions avec Rome sur la création d’un nouveau concordat royal, prenant en compte les derniers événements, et pouvant être bénéfique pour tous. ; même si Le Roy est lié à l’Eglise Aristotélicienne, ce dernier a évidemment une responsabilité vis-à-vis de TOUS ses sujets.

- Engagement de discussions sur des bases saines avec toutes les provinces ayant fait sécessions au Royaume.

- /! Finances. /!

Aujourd’hui, la Couronne croule sous les diverses dettes dues aux conflits ayant frappé le Royaume ces dernières années. Cela doit cesser, et passera pas l’instauration de plusieurs actions :

- Placer clairement la responsabilité de la Couronne dans les dettes qu'elle a vis à vis des provinces et qui les mettent en difficulté, par l’engagement de réelles discussions. Pour être réaliste, les montants sont bien trop astronomiques pour être réglés en un règne, c’est en ce sens qu’il faut mettre en place les plans de remboursement dès maintenant. Des projets seront mis dès le début du règne.

- Ces dettes s’accumulent de règne en règne, elles deviennent toujours plus rudes à payer. Elles commencent à peser bien lourd dans la confiance que les provinces ont envers la Couronne, et aujourd’hui, le seul lien de vassalité ne suffit plus à justifier. Cela passe donc par la fin du Ban Royal dès le début du règne, afin de montrer une réelle conviction à l’instauration d’une paix stable et durable en le Royaume.

- /! Réorganisation du système politique Royal. /!

Aujourd’hui, l’organisation du Royaume repose sur des complexités réelles auquel il faut faire face. Notamment sur le faible pouvoir donné aux provinces sur la gouvernance du Royaume au profit de chambres parallèles comme le Collège de la Pairie. La chambre d’Eunomie répond à ces critères. C’est une des rares instaurations intéressantes du précédent Roy. C’est en ce sens que plusieurs aménagements ont été perçus, afin d’insuffler du vrai changement dans la politique royale. Ces derniers répondants à un désir de rester dans une optique d'affirmation de l'accroissement des pouvoirs provinciaux et leur implication dans la politique du royaume. Ainsi, une vraie consistance sera donnée au conseil des feudataires, notamment :

- Le vote des lois, une fois que la chambre d'Eunomie les aura élaboré avec le simple aval du roy.

- Le pouvoir de votations sur des réformes, des sujets faisant partie intégrante de l’actualité du Royaume, notamment sur une régence à valider. Avec, toujours, l’aval du Roy.

- Le règlement des différends entre la Couronne et les provinces.

- L’accès au Conseil des Feudataires ne sera délivré qu’aux feudataires, au Roy, au Dauphin, aux Gouverneurs (voir plus bas), le Premier Secrétaire d’Etat, le Roy d'Armes, le Connétable et le Président de la chambre d'Eunomie.

- l'application des statuts du Royaume, de la « Charte Royale ».

- Remise en place d’une « Salle des doléances » : Il est bien connu qu'on réfléchit mieux à plusieurs et qu'on ne voit pas nécessairement les problèmes du haut de notre tour. Ainsi, il serait possible de mandater les Secrétaires d’Etats, de partir en quête des idées et avis du peuple. Pour améliorer le royaume et ses institutions. Ainsi, en ce sens, l’instauration d’une commission chargée de transmettre ces doléances auprès d’organes tel que la Pairie, afin de lancer des réflexion sur les lacunes des différents textes de lois existants.

La pairie, elle, se doit d’être également réformée de par les précédentes mesures proposées. Elle ne peut exercer une fonction de contre-pouvoir au Roy, de par le serment qui la lie à ce dernier. Avec une révision de ses véritables rôles, notamment :

- La préparation et rédaction des textes y afférents pour soumission à l'approbation des provinces et du Roy.

- De son devoir initial, celui de conseil privilégié du Roy. La pairie sera placée en pouvoir de proposition des réformes.

- Restauration, dans un soucis d'équité, du droit aux provinces de disposer d'un pair les représentant à la pairie.

- /! Hérauderie /!

- Lancement de révision de réformes complètes de la hérauderie, destruction du codex Levan pour revenir à de véritables valeurs héraldiques et féodales.

- Possibilité, pour les ost provinciaux, sous limite de nombre, à posséder des rangs de chevalier.

- /! Création d’un rôle de Représentant Royal Régional / !

La gérance d’un Royaume est chronophage et difficile pour un seul homme. Dans la conjoncture actuelle du Royaume, nous avons une France d'Oc exigeant plus de liberté, et une France d’oïl dont les attentes varient selon les régnants. Dans cette optique de disposition optimale du pouvoir royal dans les provinces que je désire mettre en place, nommer des représentants royaux serait un bon moyen de garantir une écoute optimale des attentes des provinces et des sujets. Ainsi, deux gouverneurs, responsabilisés chacun par une zone délimitée du Royaume (La France d’oïl, et la France d'Oc) pourraient occuper cette tâche, ne rendant des comptes qu’uniquement au Roy et agiront sur sa seule approbation. Ainsi, le Roy pourra veiller directement sur le Domaine Royal, ce qui sera largement faisable vis-à-vis des affaires courantes. Le Dauphin pourra aider dans l’application des programmes, et les deux gouverneurs, des problèmes afférant à leur zone définie. Cela garantit plus de présence, et plus d’écoute de la part de la Couronne. La nomination de ces gouverneurs peut se faire sur avis du conseil des feudataires, afin d’exercer une certaine unanimité des représentants auprès des provinces en question. Les gouverneurs seront natifs des zones stipulées uniquement. On a toujours le sentiment de mieux se faire écouter par les siens.

- Cela pousserait donc sur la création d’une quatrième chambre, qui ferait office de gouvernement central de la Couronne, comprenant : Le Roy, les Gouverneurs et le Dauphin.

- /! Justice /!

Il est connu combien la rédaction d’un coutumier peut-être difficile et engendrer diverses incompréhensions. Le rôle de la cour d’appel n’est pas de s’insérer dans les orientations législatives des provinces. Cela nuirait simplement à son impartialité vis-à-vis du traitement des plaintes. Une idée très intéressante proposée par Sa Grandeur Icie de Plantagenêt, fut d’entreprendre la création d’un « Collège judiciaire », étendant le rôle de la Cour d’Appel à une disposition de conseils et échanges pouvant être apportés. Cela se résumait ainsi :

« Ce « Collège Judiciaire » réunira au sein de la Grande Chancellerie de France: membres de la Cour d’appel, avocats et représentants judiciaires des différentes Provinces du Royaume de France.
Il aura pour mission, entre autre :
* Etude et instauration de CA décentralisées par régions.
* Formations éventuelles, sur demande, des instances judiciaires provinciales »

Proposition très intéressante dans l’optique de l’élargissement des pouvoirs des provinces, avec une réelle possibilité pour eux d’instaurer des contre-pouvoirs judiciaires régionaux, tout en étant sous le joug d’un collège qui se voudrait objectif.

Pour un nouvel avenir, se voulant bénéfique pour tous, concrétisant enfin attentes et espoirs, faîtes le bon choix !

Messages : 13 Date d'inscription : 28/05/2012

Une femme était quasiment tout le temps à l´heure, d´ailleurs, pour le cas présent, l´Alouette ne derogeait pas à la règle. Ni vraiment à l´heure, ni trop à la bourre. Un salut rapide avant de se positionner à côté de Félix, sourire sur le minois. Elle lui murmura tout bas

Bon Félix à cette allure, je te demanderais de m´offrir des nouvelles chaussures. En échange j´offre de quoi nous hydrater si je puis dire.

Jouteur ébouriffé Messages : 7108 Date d'inscription : 15/11/2011 Age : 103

S’arrêtera, s’arrêtera pas ? A croire qu'il était seul sur cette esplanade. Une hésitation avant de s'avancer vers le couple en se demandant s'il aurait le plaisir de voir venir Agnès en ces lieux.
Une inclinaison de la tête pour saluer respectueusement l’homme et une autre pour la femme qu’il lui semblait bien avoir aperçu, sans lui avoir parlé, en joutes.

Bonjour,
j'espère que vous allez bien.
Je suis Aimelin de Millelieues, le Bailli actuel.

J’aimerais vous poser une question sur … la paix.
Mon inquiétude comme bon nombre concerne cette paix… et donc l’église.
D’après ce que je lis, l’église de France ne vous plait pas et vous comptez donc … détruire tout ce qu’a fait Eusaias.

Ben voui c’était écrit.. "Reconnaissance de la caducité des décisions du Feu Roy Eusaias en matière religieuse"…

Pensez vous que cela amènera la paix ?

Petit gratouillage de joue droite, signe de réflexion et perplexité chez lui.

Car le Royaume est divisé, ce serait mentir de dire que tout le monde souhaite le retour de Rome. La paix ne se bâtit pas sur l’ignorance de ce que souhaite l’autre partie du peuple. Des deux côtés il y a des "pour" et des "contre", des bons et des mauvais.

Ferez vous fi des "contre" ?

J’étais dans le conseil de régence mis en place début avril de cette année en Champagne, et servant donc la Couronne, j’ai entendu moultes insultes et calomnies venant de celles et ceux soutenant Rome.
Et je me demande où était l’amour et le respect de l’autre, dans tout ce que j’ai entendu ou entend depuis.

Un regard autour de lui, il ne faudrait pas qu’Aliénor passe dans le coin, elle le confondrait avec un curé qui faisait son office.

Ce que je veux dire, c’est qu’il est important, voire nécessaire de prendre en compte le souhait de l’ensemble du peuple du royaume et non pas d'une partie.

Un mélange de ces deux églises avec leurs meilleures idées pour le peuple n’est donc point envisageable ?

Comme je l’ai déjà dit ailleurs, le roy défunt a fait de bonnes et de mauvaises choses, mais ne nous a jamais demandé de choisir entre l’une et l’autre Eglise. Le suivant fera peut être mieux… peut être pire.

Quelle sera votre réaction si les partisans de l’église de France refusent de voir revenir Rome et son autorité ?
Laisserez vous Rome s’adonner aux joies de l’excommunication en prenant la liste de celles et ceux qui ont servi la couronne durant le règne d’Eusaias ?

Où sera cette paix que vous promettez ?

l'extrémisme est dangereux et conduit souvent à la guerre.

Je pose peut être beaucoup de questions mais je suis très inquiet pour l'avenir... de mon futur enfant aurait il pu ajouter, mais sait on jamais que Maltea passe dans le coin et le latte.

Oui il était inquiet parce qu’il connaissait certains hommes dits d’église… indignes de représenter le Très Haut et qu’il en avait ras le chapeau de ces guerres de pouvoir qui lésaient le peuple.

Messages : 5 Date d'inscription : 21/06/2013

-« Si telle est ta demande, je te les offrirais. Des tonneaux de vins, également, je n’oublie pas. »

Sourire à Alandrisse, suivi de l'arrivée du bailli de Champagne. Félix-Auguste l'acceuilla avec les hommages qui lui étaient dus.

-« Je suis honoré de faire votre connaissance messire. Je vous écoute. »

Il en fut ainsi.

-« Et bien, votre interrogation, en sus d'être intéressante, est totalement légitime, et mérite une intense réflexion. C'est une paix neutre, malgré mes différentes opinions personnelles, que je désire. C'est à dire prenant en compte, comme stipulé dans mon programme, tout les sujets du Royaume. Qu'ils soient partisans de l’Église Aristotélicienne de France, ou de l’Église Romaine.

Vous prônez donc, une dualité égale des mesures à prendre pour garantir la paix, en mettant en avant les partisans de l’Église instaurée par Eusaias. Mais pourtant, vous dénigrez d'une certaine manière ceux qui soutiennent l’Église Romaine. Car en effet, le précédent monarque n'a point du tout pris en compte les divergences actuelles en prenant ses décisions vis-à-vis du sujet, en dépréciant totalement les sujets voués à l'EAR.

Et c'est là toute la radicalisation que je puisse faire preuve dans mes buts : Ramener une véritable équité dans la situation. Sans favoriser l'un, et sans rabaisser l'autre.

Oui, je suis conscient que Rome doit changer dans sa manière d'aborder son fonctionnement, ses manières. Mais on n'a pas à les lui imposer, comme toute chose n'ayant pas les mêmes opinions que vous. Et comme je ne compte pas rabaisser les partisans de l'autre parti. Il y aura une discussion, où tout les côtés seront conviés. Et là, un réel débat pourra s'exercer, enfin.

Et non, les sujets ayant soutenu les actes du feu Roy n'auront pas à être inquiétés par quelconque "punition". Je suis partisan d'une réelle paix, une situation de gagne-gagne, et ce n'est pas ainsi que l'on s'y adonne. »

Duchesse hommenivore Messages : 7571 Date d'inscription : 26/09/2010

Bon au dernier... et pas des moindres.... l'emmerdeur qui la dérangeait en pleine sieste la plupart du temps!

Bonjour cher vous, je ne me présente, cela ne sert strictement à rien.
Venons-en à la raison de votre présence ici et maudissez mon envie de promenade et de joutes oratoires.... c'est vraiment pas de chance, je sais, mais à force de me faire déranger pour les royales, j'ai décidé d'y mettre mon nez... vous ne pourrez vous ne prendre qu'à vous même.

Bon bon bon, assez blablaté...

Je ne reviendrais pas sur ce que mon ami-traitre qui m'a fait un enfant dans le dos (pas pu résister désolée^^) vient de dire.... je suis tout à fait d'accord avec lui en ce qui concerne l'Eglise. Je vous l'avais d'ailleurs mentionné. Il serait mieux de composer avec les deux Eglises pour ne pas encore provoquer une catastrophe, même si je garde foi en les dogmes de Rome, ne reniant pas ma foi. Mais il est vrai que l'EAF a été mise sur pied pour répondre aux dérives de certains prélats qui ont fait d'énormes erreurs, mais les erreurs sont humaines et je reste fidèle au très haut.
Par contre chose que je n'ai pas accepté concernant l'EAF est l'attribution de fief.... elle a soit disant été créée pour les abus et au final un des abus tant décrié étant la chasse aux fiefs par les prélats romains se retrouve légitimé par l'EAF.... pour moi il est hors de question que la Champagne offre des duchés à des curés, cardinaux ou autres, ce n'est pas compatible à mes yeux et qui plus est, il n'y en a plus et un point c'est tout. Enfin bref, ça amène le sujet qui me tient à coeur et pour lequel je vous massacrerai avec joie. La hérauderie. Je suis blasée d'entendre à chaque fois les mêmes critiques alors que sans la hérauderie tout irait de travers. Par contre, il est vrai que certaines choses devraient être assouplies, mais cela a déjà été abordé entre les hérauts, oui parce qu'en interne, beaucoup de choses se font, et discussions existent, contrairement à ce que pense les nobles extérieurs. Enfin pas tous, mais ceux qui passent leur temps à raler sans même comprendre la difficulté du travail de cet office. Ils ne tiendraient pas une semaine au vu du travail à effectuer.
Donc en gros, touchez à la hérauderie et je vous castre.... d'ailleurs, ce n'est pas pour rien si les souverains précédents qui à chaque fois dans leur programme, parlaient des changements à la hérauderie, n'y ont au final pas touché... une fois dans le système, ils se rendent compte de ce qui se passerait si elle n'existait pas et si des règles n'étaient pas instaurées. C'est une protection pour les nobles..... pour sur, ce qui fait raler aussi, c'est les devoirs.... vous pensez bien, la plupart ont juste fait quelques mandats afin d'avoir un titre, mais les devoirs ils s'en tamponnent... du coup l'allégeance ça les ennuie fortement, sans parler des levées de ban et j'en passe.....

Passons au DR, et à la fameuse dette.... Là y en a vraiment ras le bol.... cette dette, nous ne l'avons pas voulue, mais nous devons casquer pour rembourser des provinces. Par contre quand nous, nous allons aider les provinces HDR, jamais nous n'avons été remboursés.... ça il ne faut pas rêver... à croire que le Dr est juste là pour se faire sucer jusqu'à la moelle et les provinces HDR, se la couler douce et demander indépendance..... non mais où va t on?
Les belles promesses sur la dette, sur plus d'autonomie des provinces DR, je n'y crois plus.... mais il va falloir réviser les classiques parce que la colère gronde de plus en plus.... il suffit de voir le nombre de destitution ces derniers temps en Champagne et en Normandie..... pas futé comme façon d'agir, mais ils n'avaient pas tord non plus. Marre d'être des vaches à lait, marre d'être en levée de ban depuis deux années, marre de s'appauvrir et de ne plus pouvoir vivre pendant que les autres se la coulent douce. Alors certes, la noblesse reste loyale car serment oblige, mais elle n'en pense moins et agit souvent à contre coeur, surtout les nobles n'ayant pas l'habitude de faire dans le léchage de chausse pour plaire à un souverain.

Que faire à ça? Je vous le demande. Je sais que vous êtes du genre tempéré, que vous prônez le dialogue et je vous laisse donc l'opportunité en ces murs d'être écouté, mais surtout pas de fausses promesses, ça ne marche plus, on a assez été entubé.

Messages : 256 Date d'inscription : 05/07/2012

Nouvelle estrade, Albin lisait le programme et écouta les questions et à moins qu'il l'ai loupé en avait une pour le candidat.

Bonjour à vous, Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou, lieutenant Royal du Limousin, archiviste politique royal du Limousin, membre du guet royal de la prévôté de Paris et chef de la région Nord et du DR à la chancellerie du Limousin.

L'Ar Sparfel fils reconnu Alandrisse et la salua d'un sourire amicale.

Que fais un Limousse au milieu de Champenois, simple un malheureux accident qui m'a bloqué 45 jours ici alors que je venais rendre une simple visite à ma mère adoptive au départ. Passons.

Ce que je regrette dans votre programme déjà est déjà qu'il n'y ai pas de partie diplomatie même si vous évoquez la paix. Concernant la paix vous parlez aussi de la fin de la levée de Ban Royal mais au jour d'aujourd'hui comment y mettre fin? Comment comptez vous y mettre fin au vu de la situation de guerre? Cela doit passer par la diplomatie avec des négociations avec le sud, avec l'Aragon. Et puis en cas d'un groupe comme le Fatum qui est passé ici et que le DR se retrouve menacé vous allez pas mobiliser le Ban? Même si selon moi à force de déshabillé Paul on fini par affaiblir Jacques.

De plus oui vous parlez d'une paix stable et durable dans le Royaume mais là comment? Il faut bien avouer que les vieilles rancoeur Angevines ou Berrichonnes gênent le climat de paix.

Sans défendre feu le Roy Eusaias, quand l'Anjou menace a peine l'élection en partant sur des suppositions demain on va lancer une rumeur ça va créer des tensions et ça repartira.

Messages : 5 Date d'inscription : 21/06/2013

Le Chéroy fut heureux de l'arrivée de Maltea, la divine Duchesse blonde. A son habitude, elle ramait avec elle un désespoir aux aspects éternel. Félix-Auguste lui dédia un somptueux sourire.

-« Bonjour Votre Grâce, toujours de bonne humeur à ce que je vois. C'est à vous en embaumer le cœur, assurément. Je suis également heureux de vous voir. »

Apaisant légèrement son sourire, il prêta l'écoute à ses questionnements. Puis..

-« En effet, nous en avions discuté, et comme je l'ai souligné à messire de Millelieues, des discussions seront évidemment engagées, sous l'insigne suprême d'une paix réellement désirée, autant par la Couronne que Rome. Et en ce sens, tout les intervenants seront conviés. Pour la création de l'EAF, je comprend que certains puissent en avoir marre de justement, selon vos dires, d'abus de certains prélats. Mais au final, ce n'est pas du ressort de la Couronne d'en décider, et une discussion avec Rome peut-être engagée en ce sens, pour assouvir de réelles réformes, et uniquement par ce biais.

Je suis un partisan du "chacun son rôle", et la paix devra se baser expressément là-dessus. »

Puis, la hérauderie..

-« Il est vrai que certaines déclaration peuvent paraître réellement radicale, dont la mienne, vis-à-vis des appels à la réforme sur la hérauderie. Vous le savez, on en parle assez souvent, et je vous présente de manière régulière mes critiques. Oui, des choses doivent être assouplies, améliorées, discutées, réformées. Mais par diverses voies, autant de l'intérieur de l'institution qu'à l’extérieur, une réelle remise en question est nécessaire, à mon sens, pour entériner une fois pour toute toutes ces critiques émises à l'égard de la Hérauderie Royale. Je ne vise pas le démantèlement, autant des lois fondatrices de l'institution que ses effectifs, je n'ai rien vis-à-vis de ça. »

La dette, sourire.

-« Nous avons également débattus longuement sur la dette, et je partage totalement votre opinion. J'ai, comme stipulé dans le programme, un dessein simple : cesser les frais, cesser tout abus supplémentaire à l'égard, déjà et j'en suis conscient, des provinces du Domaine Royal, et plus généralement, du Royaume. De la même manière, puisque les guerres ne font absolument pas parti de mes plans, c'est un plan de reconstruction qui devra être initialisé, sur pratiquement tout les soucis qu'endure le Royaume. Et en sus de la paix, c'est les remboursements de dettes qui seront les sujets principaux. Et si, pour être réaliste, il sera impossible d'effectuer tout les acquittements, les premiers plans de remboursements à long terme seront instaurés.

De la même manière, vous me connaissez, j'ai toujours tenu mes promesses, j'ai toujours été quelqu'un accessible, ouvert au dialogue comme aux compromis, et j'ai réellement à cœur d'assouvir les points essentiels de mon programme, qui, soit dit en passant, est parfaitement réalisable si l'abnégation nécessaire y était fournie. »

Puis un nouveau Sir faisait son apparition, constamment attentif, le vicomte l'écouta, lui sourit et déclara.

-« Bonjour Seigneur d'Ar Sparfel. Tout d'abord, je suis honoré de vous rencontrer.

Si je n'ai pas pris le temps d'instaurer des points de diplomatie dans mon programme, c'est qu'à court terme, j'ai vraiment à cœur d'orienter le règne vers la reconstruction du Royaume. Il est évidemment que ça n'explique pas tout, et que la diplomatie est une thématique essentielle de la vie politique du Royaume, et évidemment, elle ne sera pas délaissée, mais selon moi, les priorités doivent être ailleurs.

Et bien déjà, je suis totalement certain que la manière la plus audacieuse, ainsi que la plus assurante à l'instauration d'une paix, c'est de cesser les combats. C'est primordial, avant d'attaquer toutes négociations, et c'est en ce sens que se révèle ma promesse. Et évidemment, l'arrêt du Ban, passe sur le conflit actuel entre Rome et la Couronne, en cas d'autre belligérant, c'est une autre histoire, bien évidemment.

Vis-à-vis de la paix stable que je prône, de l'Anjou et du Berry, je pense que, contrairement à la plupart des anciens monarques, il faudra considérer ces provinces autrement qu'avec le mépris constant auquel elles sont confrontées, autant par la Couronne que les provinces vassales. Une relation de confiance doit s'imposer, et cela passe par le comportement des acteurs à l'égard de l'autre. C'est donc en toute humilité, sans rancœur antérieure, comme vous le dîtes, que je mènerais les négociations vis-à-vis de l'autonomie ou indépendance désirée de ces provinces. C'est pour moi la source essentielle à toute diplomatie. »

Maniaque juridique Messages : 3351 Date d'inscription : 30/01/2011

Hop, au suivant... Bon, ce qui concernait le DR, l'hérauderie et la religion avait déjà été abordé, elle reviendrait sans doute sur le sujet plus tard, pour l'instant une question taraudait la blondinette.
Question qu'elle s'empressa de poser une fois qu'elle en eut l'occasion.

Bonjour à vous. Aliénor Vastel di Favara.

Je m'arrêterai, pour l'instant, sur un point de votre programme, concernant particulièrement la justice. bah oui, c'était sa marotte, même si elle avait pris du recul.

Autant un Collège Judiciaire regroupant les différents acteurs provinciaux et royaux de la justice me semble intéressant, dans sa fonction d'échange et de formation, encore que regrouper dans un même lieu officiers de la CA et avocats peut donner lieu à de belles empoignades juridiques, autant pour ce qui est de la création de CA décentralisées... je reste franchement dubitative. J'y vois personnellement une annonce purement démagogique à faire accroire que les procès de seconde instance pourraient être menés plus rapidement.
Avez-vous l'intention de reproduire l'exemple de la CA artésienne ? c'te bonne blague ! Quelles en seraient les modalités de fonctionnement, de qui dépendraient-elles, comment garantir la bonne justice qui serait rendue par elles et la bonne application de leurs décisions ?

S'interrompt un instant, a oublié un truc. Ah oui !

Une autre chose sur laquelle je m'interroge. En souhaitant plus de responsabilités ou responsabilisation au conseil des feudataires, vous prônez de donner à ce dernier le pouvoir de voter les lois et les réformes. Par là même, il s'agit ni plus ni moins que de lui déléguer un pouvoir législatif qui est jusqu'à présent dans les mains du Roy.
Ne craignez-vous pas, en faisant cela, une fragilisation du pouvoir royal sous forme d'un désaveu, s'il devait advenir que les feudataires refusent une loi ou une réforme qui aurait pourtant eu l'aval du Roy ?

Messages : 5 Date d'inscription : 21/06/2013

-« Bonjour Dame di Favara. Tiens, de la famille à la mirifique duchesse blonde ? Je suis honoré de vous rencontrer. Je vous écoute, soit. »

Tempéré, le vicomte prêta l'oreille à ses questionnements, esquissant un sourire, il lui répondit.

-« Les modalités de fonctionnement seraient les mêmes que la Cour d'Appel actuelle, mais avec évidemment une échelle réduite. Nous n'aurions pas droit à une CA provinciale, mais régionale, regroupant dans l'idéal trois ou quatre provinces, œuvrant de manière commune à l'établissement et à la continuité de celle-ci. En outre d'être utilisée par les responsables judiciaires de ces régions, ces CA décentralisées seront sous le joug de ce collège judiciaire, comme stipulé dans le programme. Ce collège judiciaire étant sensé être un berceau d'impartialité, avec comme valeur fédératrice le recul de ses membres, ce sera à lui de garantir de la bonne tenue des CA, et de, comme vous le stipulez, la bonne application de leurs décisions. »

Se déshydrate brièvement.

-« Le Roy ne perd pas tellement ce pouvoir, il le partage, tout simplement. Et j'aimerais sincèrement partir dans une optique d'accroissement du pouvoir provincial dans la direction du Royaume. Des provinces fortes, une véritable relation féodale entre le suzerain et ses vassaux. Cependant, le Roy reste le Roy, et même s'il s'agit là de donner une consistance légale aux pouvoirs des provinces, il reste toujours le capitaine du navire, secondé par ses lieutenants, qui étaient autrefois de simples matelots. Là est la conviction. »